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GI1944

14 novembre 2006

Salut à tous les gars de la 101eme (et aux autres

Salut à tous les gars de la 101eme (et aux autres aussi d'ailleur) j'espère que ce modeste blog vous plaira et si vous trouvez une erreur ou si vous avez un commentaire à faire n'hésitez pas! Voici mon adresse e-mail: g_burtomboy@hotmail.com

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14 novembre 2006

Thompson submachine gun calibre .45, M1928 A1 et M1A1

La thompson M1928 de 11,43mm fut sans doute le plus fameux des pistolets-mitrailleurs. Il fut immortalisé par les légendes de hors-la-loi et les innombrables films de gangsters. Pourtant, le thompson eut des débuts guère prometteurs. Au départ, conçu comme un "balait de tranchées" destiné à l'assaut des tranchées allemandes du front de l'Ouest pendant la grande guerre et ainsi sortir de l'impasse. Malheureusement, cette arme arriva trop tard pour être utilisée sur le front. Mais n'ayant pu servir les militaires, elle servit efficacement aux contrebandiers d'alcool et aux briseurs de grève.

Parmi les militaires, les premiers à reconnaitre officiellement l'utilité de cette arme fut le corps des Marines des Etats-unis et ce dès 1928, ils s'en servirent en Chine et en Amérique centrale et du Sud, certains exemplaires furent même utilisés en espagne (ce qui confirme que ce malheureux pays fut bien le banc d'essais pour les armes des grandes puissances).

En 1939, le thompson était le seul pistolet-mitrailleur fabriqué en série et ce hors de l'Europe. De ce fait, quand la guerre éclata en europe, la Grande-bretagne et la france en commandèrent de grandes quantités. Mais c'est surtout l'armée americaine qui passa les plus importantes commandes (plus de 318 000 armes à la fin 1940). Mais la complexité du thompson et sa fabrication de haute qualité entrainèrent un prix exessif (plus de 600$ l'unité). Néanmoins, la fiabilité et l'efficacité de la thompson dans le combat rapproché et le combat de rues en firent l'arme préférée des commandos britanniques et des rangers américains pendant toute la durée du conflit. C'est sans doute sa réputation d'arme redoutable et son attrait esthétique qui firent de la thompson une arme très estimée . Voici quelques données techniques; poids: 4,88kg, cadence de tir: 725 coups/minutes, vitesse initiale: 280 m/s.

L'armée americaine adopta cette arme en 1942, quand elles eut la nécessité d'équiper ses forces d'une telle arme vu son expention grandissante. Il faut remarquer qu'elle avait déja fait l'acquisition d'un petit nombre de ces armes pour les tester, de plus, les "marines" l'utilisaient depuis 1928. La thompson qui fut adoptée par l'armée americaine sous le nom de M 1928 ou M1928 A1, représentait le modèle original qui fonctionnait selon le système de "recul retardé" de la culasse. Dans le but de la maintenir en position de fermeture tant que la pression des gaz n'aurait pas considérablement diminué, la culasse de ce modèle comportait une fenêtre inclinée dans laquelle se déplacait un loquet. Celui-ci verouillait la culasse au moment du tir. L'angle de la fenêtre était calculé de telle sorte qu'à l'instant où la pression des gaz devenait très forte , le loquet se coinçait contre une butée de la boite de culasse. Quand la pression était retombée, le loquet libérait la culasse qui pouvait ainsi reculer et déclencher le cycle habituel d'opération: extraction, éjection, armé, introduction d'une nouvelle cartouche ... . Il faut remarquer que c'est en 1915 que John Blish fit breveté sa "fermeture de culasse pour armes à feu", le verouillage Blish était la principale caractéristique du thompson original.

Le problème est que ce système compliquait la fabrication de l'arme. Ce qui obligea l'armée americaine à demander une version simplifiée dont la cadence de production pourrait être plus élevée. On abandonna donc le système de verrouillage et on adopta le fonctionnement classique par simple recul de la culasse, d'autres petites modifications mineures furent apportées, cette nouvelle version fut baptisée M1 et fut adoptée en 1942. Mais malgré ces changements, la thompson posait toujours des problèmes de production. De ce fait l'armée continua à expérimenter divers autres modèles qui lui étaient proposés. Finalement, elle se rendit à l'évidence que si elle voulait un modèle bien spécifique et adapté à ses besoins, elle devrait produire elle-même cette arme simple et bon marché, c'est pourquoi elle produisit elle-même la M3.

Comme l'armée americaine, l'armée britannique fut longtemps hostile à la mitraillette. Pourtant lorsque la guerre commenca en 1939, les anglais se rendirent bien vite compte que ces armes méprisées étaient absolument indispensables dans la guerre moderne. Ils expérimentairent donc tout ce qui se qui s'était fait jusque-là pour ainsi pouvoir définir leurs désirs, (bien qu'à ce moment là, la question était plutot de savoir ce qu'ils pouvaient obtenir) car à leur avis, la meilleure arme de ce genre était la "Suomi" finlandaise, mais les finlandais avaient besoin eux-même de tout ce que leur usine pouvait produire. Les britanniques n'urent plus le choix que de se retourner vers leur deuxième choix: la thompson américaine, mais cette mitraillette avait plusieurs défauts; elle était loude (4,88 kg), sa fabrication difficile, et enfin elle coutait fort chère. Heureusement, un avantage compensait tous ces défauts: elle était très sûre. Car même plus tard lorsque apparurent des mitraillette moins onéreuses et plus perfectionnées, beaucoup de soldats refusèrent de se séparer de leur thompson, affirmant qu'ils pouvaient lui faire confiance en toute circonstances!. Il faut noter que les premiers modèles étaient équipés d'un chargeur-tambour de 50 coups (dont le brevet déposé par Oscar Payne remonte à 1920), bien que ce modèle convenait bien à une rue de Chicago, il convenait déja bien moins sur un terrain de battaille. En effet, les patrouille de nuit anglaises sur le front sarrois au début de 1940 relatèrent que dans un chargeur-tambour à moitié plein, les cartouches remuaient, et que le bruit ainsi créé attirait le feu ennemi!. Cependant, le cout et les difficultés d'approvisionnement en thompson conduisirent les anglais à consevoir une arme qu'ils pourraient fabriquer eux-même, c'est ainsi que fut créer la Sten.

29 septembre 2006

Lance-roquette antichars M1 (bazooka)

Différement d'autres armées occidentales, les Américains (tout comme les Français) n'avaient pas de fusil antichars. Mais ayant constaté les résultats de la "Blitzkrieg" en 1940, ils pensèrent que leurs troupes avaient bien besoin d'une arme capable d'arrêter ces ruées de chars, ils commencèrent donc à étudier un modèle d'arme déja proposé par un certain docteur Goddard qui leur avait proposé en 1918 un tube à roquette qu'un seul homme pouvait faire fonctionner, mais la guerre avait pris fin avant qu'on eût pu tester cette arme, l'autre problème était qu'à ce temps là, on se demanda bien ce qu'on pouvait faire avec cette arme, le projet fut donc purement abandonné. Mais en 1940, il en allait tout autrement, car il faut savoir qu'entre temps la charge creuse avait été inventée.

En effet, ce phénomène dit de "charge creuse" avait été découvert quelque temps avant la guerre, car on avait constaté quelques années auparavant que si une charge d'explosif était évidée et qu'on appliquait ensuite cette charge, la face ainsi creusée vers une plaque d'acier, l'explosion provoquait dans cette plaque une perforation ayant la forme de l'évidement ou de la cavité creusée dans la charge. D'autres améliorations basées sur ce principe rendit ces charges creuses d'une efficacitée redoutable.

A partir des plans de fabrication de charge creuse fournis par la firme française Brandt, les Americains lancèrent le projet d'une arme antichars sous la forme d'un lance-roquette à charge creuse. Le lanceur était simple et consistait à utiliser un simple tube à âme lisse qu'un soldat mettait sur l'épaule, un viseur placé sur le côté du tube permettait de pointer celui-ci. Un autre servant introduisait une roquette à ailettes dans le tube et reliait le projectile à un détonateur électrique. Ce qui faisait que le tireur n'avait plus qu'a presser la détente, qui était tout simplement reliée à une source d'électricité constituée de deux piles (les mêmes que pour les lampe-torches), et logées dans la poignée pistolet, le tireur provoquait ainsi l'allumage de la roquette. Celle-ci sortait du tube sans provoquer aucun recul, puisqu'il était ouvert et qu'ainsi les gaz provoqués par la fusée s'échappaient librement par l'arrière. Cette arme était très efficace et son projectile puissant.

Ayant mis au point cette arme, il restait un problème, celui de son appellation, car officiellement, c'était le "lance-roquettes de 70mm" mais il est évident que ce nom était trop long, mais comme tous leurs homologues, les soldats préfèraient une appellation de leur cru. C'est alors qu'une des personnes présente se souvint avoir entendu tout récement à la radio, un farfelu appelé Bob Burns et qui présentait un instrument de musique de son invention et qu'il surnomait son "Bazooka". Ce fut a partir de ce moment que le lance-roquette de 70mm fut appelé "Bazooka". Cette arme fut utilisé pour la première fois en Afrique du Nord, et si on en croit la légende, un commandant d'une unité de chars allemand se rendit après que l'un de ses blindés eût été touché par une roquette. Il déclara qu'il était inutil de continuer le combat puisqu'il avait en face de lui des pièces de 155mm.

C'est d'ailleur à partir de cette arme que les allemands fabriquèrent leur "Panzerschreck" qui n'est qu'un modèle de bazooka modifié par leurs soins, pour explication, les soldats allemands se rendirent malgré eux compte en 1942 que les chars russes n'étaient pas faciles à stopper, et c'est avec cris que ces fantassins demandèrent une nouvelle arme. Or précisément à la fin de cette année, un bazooka Americain tomba entre les mains de soldats allemands en tunisie ainsi que quelques roquettes. Le tout fut bien vite envoyé en Allemagne par avion à des fins d'études. Le fait est que les Experts qui étudirent l'arme furent si impressionnés qu'ils s'empressèrent de la copier et même de l'améliorer un peu comme par exemple de porter le calibre à 89mm pour que la charge soit plus puissante.

Durant la seconde guerre mondiale, il y eut principalement deux modèles, le M1A1 de 59mm qui est une version améliorée du M1 qui fut standardisé en 1942. Il se compose principalement d'un tube en acier muni d'une crosse et une poignée en bois, d'un mécanisme de mise à feu et d'un système de visée. Pour le tir, il suffit de raccorder le fil qui sort de la tuyère de la fusée à un contact à ressort situé à l'arrière du tube et de presser la détente. Le second modèle de bazooka est le M9A1 qui est la réponse à la demande des parachutistes de disposer d'une arme pliante et ainsi moins encombrante. Cette arme (le M9) fut adoptée en 1943 et après une petite modification portant sur le renforcement de la bride d'assemblage, le modèle M9A1 est lancé en 1944. Ce bazooka est composé de deux tubes, démontables pour le transport, il possède une crosse métallique offrant au tireur quatre positions de tir. Le M9A1 sera utilisé durant toute la durée de la guerre. Il faut remarquer qu'un "super-bazooka" de 89mm fut créer mais fut jugé inutile en 1945, cette arme ne fut mise en production que pour la guerre de Corée.

29 septembre 2006

Carabine U.S. M1

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Carabine semi-automatique alimentée par un chargeur droit de 15 coups. Son histoire commença quand l'école d'infanterie americaine quelques temps avant la guerre vu le succès du M1 Garand demanda un fusil semi-automatique léger destiné à armer les soldats pour qui le fusil n'est pas l'arme principale de combat, comme les servants de mortiers ou de mitrailleuses, les radios, les cuisiniers, les conducteurs de véhicules,...). Car avant cette demande ces soldats possèdaient des pistolets, mais l'expérience de la première guerre mondiale leur avait appris que l'on a jamais assez d'armes de poing, et surtout qu'il n'est pas facile d'utiliser éfficacement ce genre d'arme lorsqu'on ne l'a pas longuement pratiquée. Dans un premier temps la demande fut rejetée, puis la guerre devenant de plus en plus proche, elle fut renouvelée et cette fois obtint satisfaction.

La première étape fut de trouver et de produire une cartouche appropriée, car dans un fusil léger, la munition standard de .30 (7,62mm) aurait donné un recul beaucoup trop violent. On pensa donc à une cartouche de même calibre mais moins longue, avec un étui à gorge et une balle à pointe arrondie. Le projet venant de naitre, on invita de nombreux fabricants à créer un prototype correspondant à cette munition. Le hasard fit que la Winchester Company avait développé en 1940 un fusil normal dont les armées americaines et britaniques n'avaient pas voulu à l'époque, la raison de ce refus ne fut pas à cause des déficiences de l'arme mais simplement parce que ces deux pays avaient déja portés leur choix sur d'autres modèles et ils ne pouvaient pas changer d'arme en cour de route aussi facilement, il faut quand-même noter que le rapport anglais notait que moyennant quelques modifications, l'adoption de cette arme pour l'armée britannique était recommandée.

La technique utilisée par Winchester était particulière, en effet l'emprunt de gaz passait par un évent dans une petite chambre située sous le canon et chassait en arrière un poussoir captif sur une très courte distance (0,25Cm), mais assez longue cependant pour rejeter vers l'arrière le piston actionnant la culasse. La culasse ainsi que les rampes de commandes étaient semblables à celles prévues pour une version carabine du Garand. Cette combinaison permit à Winchester, confrontée à plusieurs autres concurrents d'emporter le contrat. Cette carabine fut en effet désignée comme le meilleur projet et mis en production dès octobre 1941 sous le nom de "carabine U.S.M1"

Quelque temps plus tard fut inventée une version pour les parachutistes, la M1 A1 fut donc mise en production, la différence résidait dans le fait que la crosse était composée d'un cadre d'acier repliable ainsi qu'une poignée pistolet pour rendre son maniement plus aisé avec cette nouvelle crosse.

Les deux modèle furent tellement appréciés des soldats au combat que l'infanterie demanda si il n'était pas possible de modifier cette carabine en vue d'en faire une arme automatique (ce qui permetterait de tirer sans arrêt et sans relacher la détente tant que le chargeur n'est pas vide). Cette demande parut acceptable par les chefs d'état-major et après une petite modification, on obtint la carabine M2. Mais le contre-coup de ce changement fut une consommation accrue des munitions, on changa donc le chargeur de 15 coups .30 M1 initial par un chargeur de 30 coups, ce qui remédia au problème, cette carabine tirait à une cadance de 750 coups/minute, ce qui relégua la M1 et M1 A1 au second plan. Ce qui n'empêcha pas la production de plus de 6 millions d'exemplaires des M1 et M1 A1 et ce par une dizaine de sociétés comme Winchester, Inland, Rock Ola, Underwood, Saginaw ou encore IBM!.

29 septembre 2006

U.S. M1 "Garand"

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Fusil semi-automatique alimenté par une lame chargeur de 8 cartouches calibre .30-06 (7,62mm et le 06 correspond a la date de son adoption, dans ce cas 1906). Le garand étant le fusil qui devait remplacer le Springfield, Son inventeur; John C Garand débuta ses travaux sur la conception d'un fusil automatique dès 1920. Ce fut le seul prototipe de fusil automatique qui réussi les épreuves d'essais au centre d'expérimentation d'Aberdeen en 1929, ce qui permit a son inventeur de poursuivre ses améliorations, mais c'est en 1936 que le Garand fut officiellement adopté comme fusil standard de l'armée americaine.

La responsabilité de ce choix incombait au général MacArtur, qui était alors chef d'état-major. Cette décision fut lourde de conséquences pour son pays et les fantassins de la seconde guerre mondiale peuvent lui être reconnaissant d'avoir pris cette décision, car il faut savoir que pas mal d'officiers d'etat-major a l'époque n'était pas convaincu du bien fondé d'une arme automatique, en effet, ils craignaient que les soldats ne gaspillent leurs munitions en 2 minutes de combat!. Ce ne fut pas le cas et ils s'appercurent vite que ce fusil permettait d'avoir une puissance de feu soutenue et donc fort untile lors de combats, le général Patton affirma d'ailleur que le garand était "le meilleur outil de combat jamais conçu" et l'histoire lui donna raison a de maintes reprises!. De plus la mise en oeuvre du Garand était étonnament simple, on peut d'ailleur se demandé pourquoi il ne fut pas concu plus tôt!. Mais il fallut quand-même beaucoup de temps pour aboutire a une arme concrète, simple et fiable.

La culasse est du type rotatif (semblable a celle d'un fusil à répétiton) a la différence qu'au lieu de l'actionner a la main, elle fuctionne grace a un petit piston qui s'accroche sur une billette de la culasse et disparait sous le fût en bois du fusil, ce piston finit par pénétrer dans un cylindre à gaz qui se situe sous le canon, ce cylindre contient aussi un ressort de rappel, ce dernier a pour rôle de comprimer les cartouches dans le magasin afin de les obliger à monter vers la chambre pendant le déplacement de la culasse. Ce qui fait que quand un coup est tiré, les gaz chassent la balle du canon vers l'extérieur du magasin, pendant ce temps là, une partie des gaz pénètrent dans le cylindre a gaz grâce a un évent ménagé près de la bouche du canon, là les gaz repoussent vers l'arrière la tête du piston, lequel par un jeu de billette, de cames et de glissières judicieusement disposées fait pivoter et reculer la culasse, ce qui provoque l'extraction, puis l'éjection de la douille. En même temps, le ressort de rappel a été comprimé et dès que la culasse a fini son recul se détend pour ramener celle-ci en avant, tout en fesant ce mouvement, la culasse agrippe une nouvelle cartouche montant du magasin et l'introduit dans la chambre. A la fin de ce retour en avant, le piston provoque la rotation et le verrouillage de la culasse, a ce moment, la deuxième cartouche peut être tirée.

Au yeux de beaucoup, le seul défaut du Garand était que la lame chargeur était incéré avec ses cartouches, le fait est qu'il fallait après avoir tiré, recharger l'arme avec un nouveau chargeur complet ou rien et ce a la différence de certaines armes analogues, il ne suffisait pas d'introduire une ou deux cartouches pour libérer la culasse (qui était restée ouverte après l'éjection de la lame chargeur) et reprendre le tir, on peut toute fois remarquer qu'il était possible d'introduire une seule balle directement dans la chambre. Un autre petit point négatif était le bruit excessif enjandré par l'éjection de la lame chargeur après avoir tiré la dernière cartouche, car l'ennemi en face était dès lors au courant que son adversaire était en train de recharger!.

La commande ayant été passée, la production débuta et les Garand sortirent a une cadence si élevée qu'a la fin de la guerre quelque 4 millions de fusils avaient été produits!. Pour être plus précis, l'arsenal de Springfield (pour qui travaillait John C Garand) en produisit 3 519 471 et la firme Winchester 513 582. Mais la production ne s'arrêta pas là, car on en fabriqua encore 600 000 après guerre et ce sans compter ceux produits sous licence par la société italienne Beretta (on peut d'ailleur préciser que cette firme améliora le modèle et développa sur base du Garand de nouvelles armes automatiques). Le fait le plus étonant fut que le Garand n'ai pratiquement pas subit de modifications pendant sa longue durée de service, on peut constater qu'il fut si bien concu qu'on ne dût même pas le modifier pour sa mise en production.

Il n'y eut que quelques variantes peu connues comme le T26 qui est en fait une version racourcie du M1 et qui était destinée au combat dans la jungle, mais étant donné que le T26 fut demandé en 1945 et le contat signé pour 15 000 exemplaires, la guerre s'acheva avant le commancement des livraisons, ce qui provoqua l'annulation du contat, de plus le petit nombre déja produit fut testé et rejeté par l'armée du fait de son recul trop violent (comme c'est souvent le cas des fusils courts), ces fusils furent donc mis en vente parmi les surplus de l'armée sous le nom de "short tanker's model". Il y eut aussi deux autres modèles spécialement concus pour les snipers, il s'agissait des modèles M1C et M1D qui ne différaient que par leurs lunettes, a part la lunette et un cache-flame installé sur la bouche du canon, ces deux versions étaient identique au M1 d'origine.

Quant aux accessoires disponible pour le Garand ils sont nombreux et variés, on peut noter les deux baïonnettes, la M-1942 qui est prévue au départ pour le Springfield mais qui convient très bien au Garand , cette baïonnette fut raccoucie a 290mm a partir de novembre 1942, ce qui la rapproche du modèle M-1905 E1 avec la différence que le creux qui se situe sur le centre des faces latérales va jusqu'au bout de la lame. L'autre modèle sité plus haut est donc le M-1905 E1 qui ressemble fortement au modèle à lame raccoucie a part le fait que le creux s'arrête a 75mm de la pointe de la lame.

Un autre accessoire qui peut être utile est le lance grenade, il y a de nouveau différents modèles, le premier est le "Grenade, rifle antitank M9 A1" qui est en fait une grenade a fusil antichars à charge creuse, lancée en tir tendu, ce qui veut dire en visant directement le char ennemi. Une autre version fort semblable se compose d'un dispositif pyrotechnique qui sert de fusée à signal suspendue à un parachute après le tir, ce modèle porte le nom de "Signal ground ambler star parachute M21 A1". L'autre modèle de lance grenade est le "Grenade projection adapter M1" qui se compose d'un empenage pour la grenade a main Mk2 standard, mais ce modèle nécessite aussi le "grenade launcher M7" qui est un manchon se fixant sur le canon du Garand et sur lequel vient se fixer l'empenage du lance-grenade, on faisait partir cette grenade au moyen d'une cartouche à blanc, ce système très efficace fut ensuite adopté par les Britanniques. Pour utiliser ces lance-grenades, un viseur (M15) spécial vient se fixer sur le garand grâce a une platine qui vient se visser sur le fût à gauche au niveau de la boite de culasse et permet un système de visée plus fiable et adapté. Mais le Garand dispose aussi de matériel d'entretient divers tout comme les modes de transport des lames chargeur dont je n'énumèrerais pas les différentes variantes.

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29 septembre 2006

Le fusil M-1903 "Spingfield"

M1903 Nomenclature.30-03 and .30-06 AmmoM1903

Arme à répétition manuelle, avec une lame chargeur d'une capacité de 5 cartouches .30 (7,62mm). Il servit pendant la première guerre mondiale comme l'un des deux fusils réglementaire du fantassin, le deuxième fusil étant le M-1917. c'est a l'époque ou les anglais adoptaient le Lee Enfield que les Americains désirant remplacer leurs vieux fusils Krag-Jorgensen choisirent parmi diverses solutions le système Mauser qui leur semblait le meilleur compromi. Ce qui fait qu'ils payèrent 200 000 dollars certains brevets de Mauser, c'est a partir de là qu'ils se lancèrent dans la production de l'arme qui fut connue sous le nom de Springfield Modèle 1903 (bien que les premières versions ne sortirent qu'en 1905!).

L'armée americaine fit le même raisonnement que l'armée anglaise et décida de combiner fusil long et carabine, ce qui permettait d'avoir un fusil court qui pouvait convenir a toutes leurs forces armées. Le fait est que quand se déclara la seconde guerre mondiale, ce fusil était périmé et son remplacant, le us M1 "Garand" n'était pas disponible en assez grande quantitée pour contanter tout le monde, de sorte que le Springfield resta en service tout le long de la guerre. Il servit comme fusil d'instruction mais équipa aussi les unités de réserve et territoriales. Mais son histoire ne s'arrêta pas a la seconde guerre mondiale, en effet, il fut utilisé comme arme de sniper en 1952 pendant la guerre de Corée. Durant sa longue période d'utilisation, il subit quelques modifications, surtout pour rendre sa production plus facile et moins couteuse, mais il resta fondamentalement conforme au modèle d'origine.

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